Connaissez-vous les "crêtes à cayaux" ?
Les crêtes à cayaux sont ce que l'on appelle des murs en pierres sèches. Ils sont réalisés à base de déchets de grès qui ne peuvent être utilisés pour d'autres constructions. Ces pierres sont plates et dures. Seule la technique particulière de construction leur donne leur solidité, puisqu'aucun ciment n'est employé. Généralement ces murs sont utilisés pour marquer la limite d'une propriété . Et certains d'entre eux remontent à une bonne centaine d'années.
On ne retrouve ces constructions que dans quelques rues de Blaton, dans le quartier de la Grande Bruyère, à la rue de la Montagne et à la rue de l'Enfer.
A l'heure actuelle, seul Théo Bruneel, un ancien mineur, maîtrise encore cette technique sur laquelle il n'existe que peu de documentation.
Sophie Deghilage - La Libre Belgique - 27/10/2005 - p.29
Outre ces éléments intéressant l'histoire de la Wallonie, on retrouve un élément commun avec Leval: la rue de l'Enfer.
D'où vient ce nom ? Les rues ainsi nommées étaient-elles si difficiles à vivre ? Etaient-elles à ce point impraticables que les emprunter faisait penser au voyage de Dante ?
Que nenni. Leur nom remonte à l'époque médiévale voire romaine (comme à Bourges - Cher - France). Elles s'appelaient "vicus inferius", voie inférieure transformée en "rue infièr", puis lors de la francisation de nos vocables, rue de l'Enfer. Cette origine est confirmée à Blaton par la présence d'une rue de la Montagne.
Pat.