Les riches mouraient peu de la peste, protégés sans le savoir par leurs maisons solides épargnées par les rats. C’est le peuple qui y passait.
On avait d’autant plus tendance à croire au pouvoir des pierres précieuses : les pauvres ne portaient pas de rubis, et ils mouraient.
Le nec plus ultra était le diamant, la protection par excellence : « Le diamant porté à la main gauche passe pour neutraliser toutes sortes de devenirs. »
C’est ainsi qu’en gage d’amour les hommes fortunés prirent l’habitude d’offrir un diamant à leur fiancée, pour les protéger du fléau. C’est resté, mais plus personne ne sait pourquoi.
P 157 Fred Vargas – Pars Vite et reviens tard.