Faut pas confondre Epinois et Epinois

Il y a à Tournai une statue de bronze représentant une femme guerrier, avec la mention « Christine de Lalaing, princesse d’Epinois ». Cette princesse, Philipine-Christine, se maria en 1572 à Pierre Melun, prince d’Epinoy. C’était à l’époque où, sous l’occupation espagnole, notre pays était déchiré par les guerres de religion. Bien que catholique, Pierre de Melun s’était mis du côté des Gueux, révoltés contre le pouvoir de Philippe II. Alors qu’il était Chef-Intendant-µGénéral du Tournaisis, il se laissa conduire par les conseils de sa femme, une ennemie acharnée des Espagnols, et partit en rebellion ouverte. Il quitta ainsi Tournai pour combattre avec une importante garnison de tournaisiens au siège de Gravelines. Profitant de son absence, le prince de Parme dressa l’encerclement de Tournai. Assistée du lieutenant de son son mari, François de Divion, Christine organisa elle-même la défense de la ville et combatit en armure et l’épée à la main, d’une manière héroïque. Cependant, Tournai devait capituler après deux mois de siège.
Il s’agit en fait d’un autre village, d’une autre seigneurie : celle d’Epinoy-lez-Clairfayt, près de Solre-sur-Sambre
Yvon Lecomte
Epinois par le bout de la lorgnette N° 5 du 15 mars 1988

Près de Solre-le-Château, dans le Nord.
Solre-sur-Sambre, c'est en Belgique, entité d'Erquelinnes.