sources site de stièrnon bois s-a
D’Elie à Marc en passant par Joseph, André et Etienne, la famille Stiernon travaille dans le bois depuis quatre générations. Au fil des ans, la société Stiernon bois a évolué, s’est développée et adaptée aux besoins de ses clients. L’expérience et la notoriété acquises tout au long de ces années sont les garants du sérieux de la firme.
Quelques dates clés de l’histoire de l’entreprise
1885 Elie Stiernon, né en 1866, aîné d’une famille de 8 enfants, créa avec son père François une scierie à Sainte-Marie sur Semois, en Gaume, au nord de Virton.
1900 Venant vendre ses produits dans les Charbonnages du Hainaut, il fit la connaissance d’une demoiselle Denamur, de Trahegnies, et établit son premier magasin chez ses beaux-parents, derrière l’ancienne pharmacie Denamur, située rue Trigallez.
1913 Comme à cette époque les approvisionnements s’effectuaient surtout par rail, il vint s’installer sur un terrain situé près de la gare de Leval, où il pouvait se raccorder aux voies de chemin de fer. Il établit un réseau interne de voies desservant les hangars construits et déménagea le premier hangar en bois, dressé auparavant à Trahegnies et qui existe toujours.
En plus de la vente de poutrelles et de planches destinées à la construction, sciées dans les pays nordiques, qui arrivaient par bateau via le port d’Anvers et étaient ensuite véhiculées par chemin de fer jusqu’à ses entrepôts, il vendait également des bois destinés à la menuiserie dont les essences, principalement le chêne et le hêtre, étaient sciées à Leval.
Ces arbres provenaient des forêts communales, domaniales ou privées du sud du Hainaut, des régions de Beaumont, Rance, Chimay, et étaient exploités en hiver.
Après avoir été abattus à la hache, les arbres étaient débardés, c’est-à-dire transportés hors de la forêt jusqu’à des routes carrossables, suspendus à des « triqueballes »: chariots constitués d’un cadre qui avait la forme d’un grand fer à cheval.
Une fois sortis de la coupe (partie de la forêt où l’on déterminait les arbres à abattre), ces derniers étaient stockés le long des chemins forestiers et chargés sur de longs chariots qui appartenaient à des agriculteurs de la région proche.
Les attelages constitués de 5 chevaux de trait partaient vers 2-3 heures du matin vers les aires de stockage des grumes (arbres abattus).
Pour être sciés en planches, les arbres étaient d’abord tronçonnés en morceaux bille de 2 à 5 mètres, qu’on faisait rouler sur un châssis surélevé. Ces morceaux étaient ensuite sciés dans le sens de la longueur par une équipe constituée de deux hommes appelés « scieurs de long ».
1913 Ce travail très ardu fut remplacé par une scierie mécanique où le tronc de l’arbre était placé sur un chariot avançant mécaniquement et scié par une scie à ruban tournant sur deux volants, tel que cela se pratique encore actuellement pour les arbres feuillus.
1936 Elie Stiernon transmit la direction de la firme à son fils Joseph, né en 1901, qui le secondait depuis 1919. Elie décéda en 1946