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mardi 12 juin 2012
Le corps d’un soldat tombé le 18 juin 1815 a été retrouvé mardi dernier sur le site du champ de bataille de Waterloo, rapporte le journal L’Avenir. L’étude du corps et de divers objets retrouvés aux alentours pourrait permettre de connaître la nationalité voire l’identité du soldat selon le Service de l’Archéologie en province de Brabant wallon à l’origine de la découverte.
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Le squelette se trouve à quelques centaines de mètres derrière les lignes anglaises à proximité de l'infirmerie anglaise, d'où la forte probabilité qu'il s'agisse d'un anglais.
Le squelette a été retrouvé dans le cadre du réaménagement du site où s’est déroulée la célèbre bataille de Waterloo, le 18 juin 1815. Selon Dominique Bosquet, membre du Service de l’Archéologie en province de Brabant wallon contacté par LeVif.be, il s’agit d’un soldat blessé à la poitrine, en témoigne la trace d’une balle présente sur les côtes du côté droit.
Les recherches indiquent pour l’instant que le soldat aurait été touché sur le front puis qu'il se serait éloigné pour mourir quelques mètres plus loin avant d'être rapidement enseveli sous la terre. Plusieurs objets dont un-demi franc datant de 1811, une pierre à fusil neuve en silex ainsi qu’une petite sphère de couleur rouge fluo ont été retrouvés dans la poche droite du soldat. À quelques centimètres du corps, une cuillère a également été découverte. Les archéologues espèrent qu’il s’agisse d’un couvert régimentaire qui permettrait ainsi d’identifier de manière certaine la nationalité et le régiment d’appartenance du soldat. Un autre objet en bois difficilement identifiable, mais portant les initiales "CB" pourrait également permettre de connaître l’identité du soldat.
Dominique Bosquet précise que le squelette est pratiquement intact, à l’exception de certaines parties des membres inférieurs et supérieurs et que des études anthropologiques approfondies détermineront prochainement le sexe, l’âge et la stature du soldat. "Si la découverte d’un corps sur un champ de bataille n’a rien d’étonnant, cela fait tout de même plus d’un siècle qu’un tel évènement ne s’était pas produit en Belgique", précise encore l’archéologue.
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