CHLEM : à propos d'histoire
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CHLEM : à propos d'histoire

Histoire locale de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldegonde
 
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  A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg

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4 participants
AuteurMessage
aricover
insatiable



Nombre de messages : 258
Localisation : Brabant flamand
Date d'inscription : 07/11/2007

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MessageSujet: A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg     A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg EmptyMer 11 Aoû 2010 - 13:35

Dans "Description analytique de cartulaires et chartiers" par Léopold Devillers. Tome III -1867 - Pages 256 & 257.

Charte de Jean II d'Avennes, comte de Hainaut, etc., accordant à Nicole de Housdaing, cinq bonniers de terre situés à Haine-Saint-Pierre, ainsi que les douzaines, les sixaines et les meilleurs catels à I.eval-Trahegnies et Epinois. [/b]

1299.
Nous Jehans,cuens de Haynnau, de Hollande, de Zélande, el sire de Frize, faisons savoir à tous que nous donnons et avons donnet à no chier foiaulx monsigneur Nicole de Housdaing, chevalier, en accroissement dou fief qu'il tient de nous, ce loist asavoir le tière c'on dist es tries dou Corroit, ki gisent à Espinoit, cinck bonniers de tière ki si sont en le poësté de Haynne-SainctPière, lesquels tière fu monsigneur Waltier le prieslre de Morlanwez. Ce encore li avons-nous donné et donnons les dousainnes, les sisainnes et les meilleurs cateuls que nous avions ou mont en le Val à Trahegnies et à Espinoit, en autel point que nous les i avions, hors mis nos siers et nos sierves, se nous les i aviens. Et toutes ces coses deseuredittes. nous li avons donnet et donnons à luy el à ses hoirs , à tous jours héritaulement. El pour ce que ce soit ferme cose et estaule et bien tenue de nous et de nos hoirs, nous avons au devant dit Monsigneur Nicole donnet ces présentes lettres saielées de no propre saiel, en tesmoignage de vérité, lesquèles furent faites et données l'an del incarnalion Notre-Signeur Jhésu-Crisl mil trois cens(1) quattre-vint et dix et nœuf, le jeudi après le convercion saint Paul.
Sous le Vidimus de la cour souveraine de Hainaut. — L'original était revêtu d'un sceau équestre, en cire verte. — Arch. de l'État à Mons; section judiciaire, 2e Reg. aux vidimus.
(1) il faut lire mil deux cens.
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Filsix
Rang: Administrateur
Filsix


Nombre de messages : 854
Localisation : Leval
Date d'inscription : 03/04/2005

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MessageSujet: Re: A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg     A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg EmptySam 25 Sep 2010 - 20:46

Joli, joli que ce document !
Merci Aricover

En fouillant sur le Net, j'ai découvert que Google contribue à la numérisation de livres étant "tombé" dans le domaine public.

je retranscris textuellement un ouvrage intitulé : document et rapport de la Société paléontologique de l'arrondissement de (je suppose) Charleroi

il devrait s'agir de Documents & rapports de la Société paléontologique et archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi t.6 (1873)
Auteur: Société paleontologique et archéologique de l 'arrondissement administratif de Charleroi.

Mais le programme de scan n'a pas pu tout traduire ! voyez plutôt !



Citation :
DOCUMENTS & RAPPORTS

DB LÀ.

SOCIÉTÉ PALÉONTOLOGIQUE

ET ARCHÉOLOGIQUE

os L'AXaOJrDISSSMSIfT JUDICIÀISS

CBLAJEe-XjEieOI

T*HB VI

MONS'

BBCTOR HAMCKAinC, WPBIHBDS-LIBRAIRE-tDrrniR

Rue de* Fripiers, 4; Gfanilllua, 7

is7a


voici ce qui nous concerne :

Citation :
EPINOIS.



SITUATION. — ÉpinoiSy dont le nom indique un endroit
couvert de ronces, d'épines et de broussailles^ est un village
élevé au rang de commune et de paroisse, et ayant pour li-
mites les territoires de Leval-Trahegnies, de Buvrinnes, de
Battignies et de Ressaix.

Celte commune est située sur la Samide et à 3 kilomètres
est de Binche, son chef-lieu de canton et de décanat.

POPULATION. — En 1486, on y comptait 16 foyers; en
1750,25 feux ; en 1830, 50 maisons ; et en 1866, 96 habita-
tions. En l'an XIII de la république, il y avait 235 individus
et en 18^, 277 ; sa population actuelle est de 368 habitants
dispersés sur une surface de 367 hectares.

NOMS ANCIENS. — Spinclum, 868-869. Polyptiqùe de l'ab-
baye de Lobbes. — Spinethum^ 1124. Charte de Burchard,
évêque de Cambrai: Duvivier, 532. — Espinoit, 1181. Bulle
du pape Lucius III: Duvivier, 637 ; 1299. Charte de Jean II
d'Âvesnes, comte de Hainaut : Devillers, III, 256. — Spi-
noiif 1265. Cartulaire-chassereau des revenus des comtes de
Hainaut, 96. — Espinoit, 1347, 1355, 1357. Documents di-
vers. — Espinois, 1372. Compte du domaine de Binche. -^
Espinoy. Carpentier, II, 543. — Dans les pouillés, on lit :
Espinoit. — Les habitants prononcent Spinou.

FAITS historiques. — L'existeucc d'Epinois, au IX^ siècle,
est attestée par le polyptiqùe de l'abbaye de Lobbes, qui y
possédait des biens en 868-869. — Nous n'avons guère de
notions sur l'histoire de ce village : elle se résume entière-
ment dans celle de son château dont les propriétaires étaient
maîtres de la presque totalité du territoire.

monuments. — On ignore la date de la construction de
l'église, dont la tour paraît remonter à l'ère ogivale. — On
remarque dans le chœur un monument sépulcral érigé à la
mémoire des derniers seigneurs du village. Il porte cette
inscription :







3ic






— 3H —

D. 0. M.

ICI

EST U SÉPULTURE

DE LA FAMILLE DES COMTES

LEBOUCQ 0*ESPINOIS

SEIGNEUR DUDIT UEU

TRAGNIES

MONT-SAINTE-ALDEGONDE

LA BUISSIÊRE

LEVAL-LEZ-BINCHE

LEVAL - LEZ - BERLATMONT

SAINT-VAAST, FLORENVILLE

LA PORCHIE, ETC., ETC., ETC., PRIEZ DIEU POUR LE REPOS

DE LEURS AMES.

Le bâtiment de rermitagë, fondé à une époque assez reculée,
est devenu rhabitation d'un particulier. — L'ancienne de-
meure seigneuriale dont il existe une vue curieuse, dessinée
au XVI^ siècle S et que nous reproduisons ci-contre, quoi-
qu'ayant subi des transformations notables dans son architec-
ture, a conservé quelque peu le caractère des châteaux-forts
de la période féodale et se trouve flanqué de quatre tourelles
octogones. On voit encore les traces des fossés qui en défen-
daient l'accès. — A l'ouest du chef-lieu s'élève une jolie
maison de campagne, qui a été bâtie de nos jours.

JURIDICTIONS. — Épinois, où Ton suivait jadis la coutume
de Mons, fit partie de la prévôté de Bincbe jusqu'à l'an III de
la république française, et depuis cette époque, du canton
dont cette ville est le chef-lieu. — Le seigneur y avait son
pilori, un bailli, un maïeur, des échevins et la justice à tous
les degrés, sauf au bois de la Houssière, où elle était exercée

1. L. Devillkbs. Inventaire de* cartes et plans^ conservés aux archives de VÉtat^
à Mons. Première partie, section C, n*> S8. — Le plan qui est indiqué sous ce nu-
Qiéro offre non seulement la représentation du chAteau d'Épi nois, mais encore ré-
glise, les maisons, piloris, bornes, bois, viviers, ruisseaux, moulins, terres labou-
rables et autres de la seigneurie, une partie de la ville de Binche, sa maladrerie,
le château de la Hutte et la censé de Gourt-à-Ressaiz.



— 312 —

par les feudalaires des comtes de Hainaut. — Ces princes n'y
possédaient, avec la souveraineté, que l'estaplerie, l'issue des
Estinnes et du Ploïcb, les cens de Saint-Sauve, de Saint-Jean,
et d'autres, le meilleur catel dû par ceux de leur mouvance
qui avaient été affranchis, et de plus la poursuite de leurs
serfs et de leurs serves*.

SEIGNEURIES. — Sclou Carpeutier, le domaine d'Épinois-Iez-
Binche était, dans le principe, la propriété d'une famille qui
en avait pris le nom, qui portait : Fdscé de vair et de gueules
de 6 pièces^ et qui criait: Berlaimont*. Mais Nicholon de
Housdaing ou de Housdeng, chevalier, qui parait pour la pre-
mière fois dans un acte de 1283 en faveur de l'abbaye de
Bonne-Espérance et qui intervint ensuite, en qualité d'homme
de fief du comté deUainaut^ dans un grand nombre de titres
de son époque, de même que son successeur, Nicoles de
Houdeng, chevalier, conseiller de la comtesse Marguerite de
Bavière, qualifiés l'un et l'autre de sire d'Épinois, possédèrent-
ils réellement la seigneurie du village qui fait l'objet de nos
recherches, ou bien celle d'Épinoy-lez-Clerfayt, qui formait
en 1472, avant son acquisition par Bauduin I de Lannoy, un
arrière-fief de Solre-le- Château ? Il y a un document faisant
connaître que, le jeudi avant la Conversion Saint-Paul 1299,
Nicole de Housdaing reçut de Jean II d'Avesnes^ comte de Hai-
naut, en accroissement du fief qu'il tenait de ce prince, la
t^rre dite les € tries du Corroit », sise à Épinois, cinq bon-
niers de terre situés à Uaine-Saint-Pierre, ainsi que les droits
de douzaine, de sixaine et de meilleur catel à Mont (Sainte-
Aldegonde), à LevaUTrahegnies et à Épinois'. — D'après une
autre version, celle de M. Z. Piérart, les seigneurs d'Épinois
commencent dès le XII^ siècle. Marie, dame de ^ce lieu, porta



1. Cartulaire-ckaneTeau de« rtvtntu des comtes de Hainaut, en iî65^
fol, 96 V». — Chambre des comptes^ n« tSlS, fol. 89.

a. Cabpentier. Histoire de Cambray et du Cambrais^ t. II. p. 548.

8. L. DEviLLsas. Description analytique de cartulaires et de ehartriers, t. III,
p. S56.



— 313 —

la terre d'ÉcIaibes avec Épinois, dans la maison de Saultain, par
son mariage avec le sire Raoul. De celle union naquit, vers
Tan 1200, une fiile, Ide, qui épousa Philippe de Gavre, cadet
de la puissante ligne de Chièvres^ dont les seigneurs d'ÉcIaibes
adoptèrent les armes et le cri de guerre ^ Celte noble famille
parait avoir possédé le domaine d'Épinois jusque vers l'an
1591. — Dans*le siècle suivant, ce domaine fut éclissé delà
pairie de Belœil, en vertu de lettres-patentes en date du
18 juin 1689, et le prince Henri- Louis-Ernest de Ligne le
vendit à Philippe-Louis le Boucq, qui le releva le 29 juillet sui-
vant. Après la mort de ce seigneur, il passa à François-Joseph-
Théodore le Boucq (relief du 19 septembre 1721) : celui-ci le
transmit à son fils Philippe-Âlberl-Léopold le Boucq, comte
d'Épinois , en 1762. Dominique-Âlexandre-Marc-Joseph le
Boucq recueillit la succession de son père, le 30 mars 1777,
etCharles-Léopold le Boucq, dernier seigneur féodal, le
13 février 1789. — Au commencement du XVI* siècle, Jac-
ques d'ÉcIaibes, écuyer, tenait la terre d'Épinois en fief-lige
de la pairie de Belœil, qui relevait du château de Namur. Ce
fief comprenait le château et la seigneurie d'Épinois, avec
Leval-Trahegnies et Mont-Sainte-Aldegonde, y compris les
appartenances et dépendances, les cens, les rentes, les fer-
mages, les revenus en gi^ains, les morlemains, les successions
de serfs, de bâtards et d'aubains, les lois, les amendes, ^es
forfaitures, etc. ; il était alors chargé de plus de 100 livres
de renies*. — Le sire d'Épinois touchait, en 1372, une pen-
sion de 60 écus sur les revenus du domaine de Binche, qui,
à cette époque, étaient perçus au profit de la duchesse de
Brabant'. — ,Le bois de la Houssière, dont l'étendue était de
60 bonniers au XV® siècle, constituait aussi, avec la justice
à tous ses degrés, un fief-lige de la mouvance des comtes de



1. Z. PiÉRÀRT. Recherches hi8iorique$ iur Muuheuge^ ion canton et lee corn-
mune» Hmitropheit, Maubeuge, 1851 ; p. 96.

2. Chambre des comptes, n? 1118, fol. 265,
S. Chambre des comptes^ n« 8765.

46



— 314 —

Hainaut. Jehans de Thiers, sire de Wattignies, le tenait en
1410, et Jacques, seigneur de Marquettes, chevalier, en 1473.
Au XVUI® siècle, on y comptait 72 bonniers de bois, y com-
pris les pachys ou bois de Termilage dé Sainte-Appolinne, et
la famille le Boucq d'Épinois posséda ce ûef jusqu'à la révo-
lution française*.

CULTE. — Épinois ne figure pas sur la lisle des paroisses
du Hainaut de 11 86. Néanmoins on mentionne ce village comme
formant avec Binche, en 1124, des appendances de l'église de
Waudrez, dont l'autel fut donné alors au chapitre de Cambrai
par l'évéque Burchard ; ce que corrobora le pape Alexandre III
par une bulle datée de Velletri le 14 janvier 1179-1180 ■. Il
est probable qu'après l'érection de Binche en paroisse, Épinois
y resta annexé pour le culte pendant plusieurs siècles. — Un
document de la fin du XVIII^ siècle assure que la cure d'Épi-
nois avait été unie à celle de Buvrinnes, le 13 juin 17i<5. Celle
date est erronée, puisque nous voyons cette union effectuée
auparavant, comme le constate le Calendrier ecclésiastique de
Cambray^ pour l'année 1754. — Les revenus de la cure
d'Épinois étaient évalués, en 1787, à la somme de 171 flo-
rins 9 sous 9 deniers. — La dotation de la fabrique ne mon-
tait qu'à 75 florins. — Outre l'ermitage de Sainte-Appolinne,
il y avait autrefois dans cet endroit trois chapelles érigées en
bénéfices ecclésiastiques : l'une, sous l'invocation de la sainte
Vierge et de Sainte-Marie-Magdelaine, avait une dotation de 36
florins, chargée de dix messes par an ; l'autre, dédiée à Notre-
Dame de Cambron, sous le vocable de Saint-Fiacre, ne valait
à son bénéficiaire que 13 florins de rentes; la troisième, citée
dans les anciens pouillés sous la rubrique de la paroisse de
Levai, n'était autre que la chapelle castrale'. — Sainte Marie-
Magdelaine est la patronne de la paroisse d'Épinois. — Les

1. Archives de l'État, a mons. Carlulaires de la cour féodale de Hainaut^
ii«« 232 et Sii. ^ Registres au^ acles des reliefs de fiefs, paBsim.

2. DuTiYiER. Recherches sur le Hainaut ancien, pp. 582 et 628.
8. Chambre des comptes, n« 46629.



— 315 —

ducâsses tombent le dimanche qui suit le 22 juillet et le der-
nier dimanche de septembre ; celle de Moscou arrive à l'As-
cension.


autre extrait :

Citation :
LEVAL-TRAHEGNIES.

SITUATION. — Leval-Trahegnies, dont l'étymologie de la
première partie n'offre pas de difficulté et dont le nom
de la seconde parait dériver de trajectum, pont, passage, est
un village élevé au rang de commune et de paroisse et
ayant pour limitée les territoires de Monl-Sainte-Aldegonde,
d'Anderlues, d^Épinois, de Ressaix et de Morlanwelz.

Cette commune qui a pour dépendances Herchies, Trieude
Levai et Court-à-Ressaix, est située à proximité de la route
de Charleroi et à 5 kilomètres nord-est de Binche, son chef-
lieu de canton et de décanat.

POPULATION. — En i486, on y comptait 44 foyers, dont 20
h Trahegnies ; en 1750, 51 feux y compris 29 à Trahegnies ;
en 1830, 212 maisons; et en 1866, 404 habitations. En

1. Ch. DuviviER. Recherches tur le Hainaut ancien^ p. 23i.

2. Chambre dti comptes^ n« 46638.



— 341 —

Tan XIII de la république, il y avait 555 individus, et en 1830,
1177; sa population actuelle est de !2013 habitants dispersés
sur une superficie de 776 hectares.

NOMS ANCIENS. — Traignies, 868-869, Polyptique de l'ab-
baye de Lobhes. — Vallis, 1159-1181, Bulle du pape Alexan-
dre III : DuviviER, 635. — Levais 1265, Trahegnies, 1265,
Cartulaire-chassereau des revenus des comtes de Hainaut,
96, 97. — TrasneiaSf XII® siècle. Chronique de l'abbaye de
Lobhes. — Vallis et TraygnieSy 1444, F. Hachez. Le pèleri-
nage des Croix à l'abbaye de Lobbes. — Dans les pouillés, on
lit Levai. *

MONUMENTS. — L'égliso de Levai fut reconstruite au
XVIII® siècle et coûta, avec le presbytère, la somme de
6434 florins au chapitre de Saint-Ursmer de Binche ^

FAITS HISTORIQUES. — Si l'ou s'cu rapporte à la Chronique
de Lobbes par le doyen de Binche, Gilles Waulde, ce village
existait déjà au VII® siècle. Il assure qu'il appartenait à l'église
collégiale de Lobbes et que saint Ursraer en avait obtenu la
propriété et la seigneurie par la libéralité royale. — Quoi-
qu'il en soit, on rencontre le nom de Trahegnies dans le
Polyptique du monastère de Lobbes, qui date de 868-869. —
La tuilerie de cet endroit est citée en 1406 dans les comptes
du domaine de Binche*. — Nous n'avons guère d'autres sou-
venirs sur Leval-Trahegnies dont les faits connus concernent
plutôt la seigneurie*

JURIDICTIONS. — Leval-Trahegnies qui était compris, sous
l'ancien régime, dans la prévôté de Binche, dépend depuis
l'an m du canton de justice de paix de cette ville. — D'après
le cartulairede 1265, les comtes de Hainaut s'y étaient réservé
les droits de mortemain, de douzaine, de sixaine, l'ost et la che-
vauchie, mais les manants de Trahegnies prétendaient ne pas
leur devoir le service militaire, parce qu'ils relevaient de
Saint-Pierre de Lobbes et conséquemment de Saint-Lambert

i. Chambre des comptes^ n« 46628.
9« Chambre de$ comptée^ u* 8784.



— 342 —

de Liège. Au XV® siècle, ils y avaient en core Teslaplerie,
Vissue des Estinnes et du Ploïch, les cens de Saint-Sauve, 'de
Saint-Jean, et autres par rachat de servage, ainsi que le droit
de meilleur catel sur ceux de leur mouvance qui y mouraient,
et la poursuite de leurs serfs * . — Les prérogatives qui étaient
attachées à la seigneurie étaient d'une grande importance,
puisque le propriétaire avait la haute, la moyenne et la basse
justice, un maire, un échevinage et un sergent. Le greffe de
la cour de Trahegnies pour les années 1623 à 1792, et celui
de la cour de Levai, pour les années 1662 à 1795, se trou-
vent en l'étude de M« Charles Lecocq, notaire à Binche. —
Un acte de déshéritance du 10 mai 1459, en forme de chiro-
graphe, mentionne Giliart, maire, Jehans Huart, Stasse Gos-
suin, Estiévène Collart, échevins, qui s'y qualifient de € maire
et eschevins des adviesli§ de le francque table saint Pière de
Lobbes >, àLeval-Trahegnies*. — En 1486 et en 1750, Levai
et Trahegnies formaient pour l'impôt deux cotes distinctes.
SEIGNEURIES. — La séde des possesseurs du domaine de
Levai ne commence avec cerlitude qu'au début du XIV® siècle:
Mahieus, sire de Levai, est cité en 1304 dans des lettres de
Jean II d'Avesnes, comte de Hainaut, en faveur de Marie de
Beaufort'. — Dans le siècle suivant, c'est-à-dire en 1486, la
seigneurie de ce village se trouvait partagée entre Simon
Prévôt et Gilles d'Éclaibes, sire d'Épinois*. Jean Prévôt qui
avait recueilli la succession de son père Guillaume Prévôt,
bailli des fiefs des châtellenie, ville et prévôté de Binche, de
1554 à 1557, paraît dans l'enquête tenue à Mons, le 12 avril
1578, par Philippe de Lalaing, grand bailli de Hainaut, au
sujet de la reddition de la ville de Binche à don Juan d'Au-
triche*. Vinrent ensuite Jacques Prévôt, comte de Levai, cité

1. Cartulalre des mortes-mains du Hainnault,en 1460, fol. 88.
). Car tulaire de V abbaye de Bonne-Espéraneet t. XII.
8. L. Devillers. Notice sur un eartulaire de la trésorerie des comtes de Hai-
nautf p. ii.— Idem. Description de cartulaires et de chartriers^ t. VI, p. 42.
4. Th. Lejeune. Notice historique sur le Hainaut, p. 66.
8. L. Devillers. Documents sur les conquêtes de Don Juan et sur ses partisans



- 343 —

en 1626; Gabriel-François Prévôt, son petit-fils (relief du
30' septembre 1689). Joseph-François Prévôt (relief du 8 jan-
vier 1699). — Dans le même siècle, nous rencontrons comme
sire de Levai, Jean le Boucq, mort en 1643; puis Charles
le Boucq, son fils (relief du ï" août 1644). Sa veuve releva
cette seigneurie, le 9 décembre 1652, et son fils Philippe-Louis
le Boucq, mort en 1720, la transmit à ses descendants. Fran-
çois-Joseph-Charles le Boucq, comte d'Épinois, (relief du
17 juillet 1721); Philippe-Alexandre-Léopold le Boucq, (relief
du 24 avril 1764); Dominique- Alexandre-Marie-Joseph le Boucq
(relief du 7 juin 1777) ; et Charles-Léopold le Boucq (relief
du 5 février 1790). — Le fief de Levai, qu'on relevait de la
cour féodale de Binche, auXYI^ siècle, avait haute, moyenne et
basse justice, des terres (en 1721, 100 bonniers), des bois,
des pâturages, des cens, des rentes d'argent, d'avoine, de
pains, de chapons, le droit de poursoing ou de gfte, et quinze
hommages, le tout chargé de 40 livres par an, et produisant
en 1689 un revenu d'environ 1100 livres. — La terre de
Trahegnies était moins importante : elle ne comprenait que
10 bonniers de terre, 14 bonniers de bois avec plusieurs
hommages, la justice à tous les degrés, le droit de meilleur
eatel et celui degite^ — D'après une déclaration produite
en 1569, l'abbaye de Lobbes y possédait alors 32 bonniers de
terres labourables. — Le chapitre de Binche prélevait la grosse
dime qui lui valait par an, en 1787, 750 florins à Levai, et
415 florins à Trahegnies*.

GULTB. — Jacques de Guise cite Levai dans sa liste des
paroisses de 1186. — Levai et Trahegnies figurent aussi au
nombre des villages qui, durant onze siècles, vinrent offrir à

dan» le Hainaut, en 1578, dans les Annaleidu eerde arehiologUiue de Mon», t. X^
pp. 831-876.

1. RegUtreê aux actes des reliefs de fiefs de la cour féodale de Hainaut, passim.
— Chambre des comptes, n* 1118, fol. 265 ; n« 1119, fol. 99-101.

). Chambre des comptes, n« i66«8. — âbchitbs de l'État, à Hors. Extraict du
cahier de l'an 1569 de Messieurs du clergé de Hainaut pour le regard des biens de
Vabbaye de Lobbes.



— 344 —

l'église de Saint-Pierre de Lobbes la bancroix, la cotisation
et les mailles, le jour des rogations de Saint-Marc. — C'était
le chapitre de Saint-Ursmer, de Binche, et non Tabbaye de
Maroilles, qui avait la collation de la cure de LevaL -^ La
taxe de ce bénéfice d'abord fixée à 16 livres 5 sous, puis à
15 livres 5 sous, s'éleva, dans le XV« siècle, à 21 livres. — Le
bénéficier jouissait, en 1787, d'un tiers de la grosse dime
(produit 1186 livres), de la menue dime (produit 350 livres),
des novales, de quatre bonniers et demi de terres et de deux
journelsde prairie (produit 191 livres 6 sous), etc., le tout
valant 2,085 livres 9 sous 9 deniers. — L'église avait
529 livres 16 sous 3 deniers de revenus. — Le bénéfice de
Saint-Martin, dont le patronat appartenait, en 1787, à la com-
tesse de Thirimont, douairière de Templeuve, avait pour dota- N
tion cinq bonniers un journel de terres et une prairie où
s'élevait l'oratoire dédié au bienheureux évêque de Tours^
produisant un revenu de 79 florins 6 patars 6 deniers; il était
chargé de 24 messes par an et d'une messe solennelle, avec
vêpres, que l'on chantait le 11 novembre. — Au XV® siècle,
le curé de Levai possédait le bénéfice attaché à la chapelle
castrale d'Épinois, dont la taxe n'est pas fixée dans les pouil-
lés *. — Saint Pierre et non saint Sauve, est le patron de Levai.
— Les ducasses arrivent le dimanche qui suit le 29 juin, ou
le dimanche précédent^ si le 29 est un lundi ou un mardi,
et le premier dimanche du mois d'août. — Les habitants de
Trahegnies fêtent la Saint-Martin d'hiver.

BIENFAISANCE. — La table des pauvres de Levai était jadis dis-
tincte de celle de Trahegnies. La dotation de la première com-
prenait deux bonniers dix quarterons de terres et plusieurs
corps de rentes, produisant, au total 45 florins 13 sous
14 deniers; celle de la seconde ne rapportait aux indigents
que 38 florins 12 sous 4 deniers.

i. Chambre des compttt^ d<» 46628 et 46636. — A. Le Glat. Cameracum chris^
tianumj p. 498. — Ch. Dutiyier. Recherches sur le fhUnaut andeii, p. 235. '



>



— 345 —

MONT-SAINTEALDEGONDE.

SITUATION.— Moni-bainte-Âldegonde, qui doit son nom à sa
situation sur une hauteur et à la fondatrice du monastère de
Maubeuge, patronne de TégliseS est un village élevé au rang
de commune et de paroisse et ayant pour limites les terri-
toires de Morlanwelz^ de Carniéres, de Leval-Trahegnies et
de Ressaix.

Cette commune est située à 6 kilomètres nord-est deBinche^
son chef-lieu de canton et de décanat.

POPULATION. — En 4486, on y comptait 13 foyers; en 1750,
16 feux; en 1830, 98 maisons; et en 1866, 232 habitations.
En l'an XIII de la République, il y avait 366 individus et en
1830, 494; sa population actuelle est de 1269* habitants
répandus sur une surface de 302 hectares.

NOMS ANCIENS. — Mofis-Sanctœ-AldegundiSy 1177, Charte
d'Alard, évêque de Cambrai : Maghe. Chronicon Bonœ Spei^
II, 52. — Mo7it. 1218, Charte de Jean, évêque de Cambrai :
Devillers, Ir 195. — Mont'S.'AudegondCy 1265, Cartulaire-
chassereau des revenus des comtes de Hainaut, 97. — Mons
S. AldegundiSj 1444. F. Hachez. Le pèlerinage des Croix à
Vabbaye de Lobbes. — Mont-Sainte' Aldegonde^ 1473 et 1566,
cartulaires des fiefs et arrière^ûefs de la cour féodale de Hai-
naut.

monuments. — L'église paroissiale fut reconstruite en 1779,
comme l'atteste le chronogramme suivant, gravé au-dessus du
portail : LoCVs Iste Vere DoMVs oratIonIs VoCabItVr. — 11
ne reste plus de trace de l'antique manoir seigneurial d'Es-
cosson*.

FAITS HISTORIQUES. — Ce village, dont l'origine parait ^«,
remonter aux premiers temps de la féodalité, fut du nombre

t. Triqur, Vie admirable de sainte Aldegonde^ augmentée par A. Estiehke,
dana les Documenti pour faire suite à Vhistoire de sainte Waudru, édit. par Emm.
Hoyoifl, à Mons, in-8o, pp. 149 et 151.

9. V. D. M. Géographie de la province de Hainaut, p. 167.



'* • s*



— 346 —

de ceux que les armées dévastèrenl en 1185, en 1554, en
1568, en 1572 et en 1622. — Les Français s'étant emparés
de Binche au mois de juin 1667, vinrent camper à Mont-
Sainte-Âldegonde, causèrent de grands dommages aux pro-
priétés du seigneur de cet endroit et exigèrent des habitants
de fortes contributions de guerre '.

JURIDICTIONS. — Mont-Sainte-Âldegonde dépendait jadis de
la prévôté de Binche. En Tan III de la République, il fut
compris dans le canton de Fonlaine-l'Évêque, puis il fut
réuni à la justice de paix de Binche. — Les comtes de Hai-
naut avaient conservé dans ce village les droits de mortemain
ou de meilleur catel, de douzaine, de sixaine, l'ostetla che-
vauchie, Testaplerie, l'issue des Estinnes et de Ploîch, les
cens de Saint-Sauve et de Saint-Jean, et la poursuite de leurs
serfs*. — 'La justice, à tous les degrés, y appartenait au sei-
gneur qui avait aussi le droit d'établir un bailli, un maîeur,
des échevins et un sergent. — M. Charles Lecocq, notaire à
Binche, est dépositaire du greffe de Mont-Sainte-Aldegonde
pour les années 1720 à 1795.

SEIGNEURIES. — La seigncuric de Mont-Sainte-Aldegonde,
dont l'origine est fort obscure, formait un fief ample, rele-
vant de la cour féodale de Mons. Nous supposons que, selon
l'usage, ce sont les possesseurs de ce domaine qui, dans les
actes du moyen âge, apparaissent portant le nom de Mont. —
On mentionne Anselmede Monlen 1212 et en 1218'. — Cette
terre appartint au XIV® siècle à Philippe de Marmol, puis elle
passa aux sires de Carnières : Jehan de Carnières la possédait
en 1410, Lion de Carnières en 1473, etWarnier de Carnières
en 1503*. Celui-ci la vendit à Nicolas de la Croix. — Vint en-

1. Cfr.les annales du Hainaut aux dates que nous indiquons ci-dessus.— Compte
de la terre et seigneurie de Mont-Sainte-Aldegande. Année 1677.

a. Cartulaire-chaa^reau dei revenue de$ comtes de Hainaut, en 1265, fol. 97. —
Chambre des comptes, n« 1819, fol. 88.

8. L. Djsyillers. Mémoire sur le eartulaire de V abbaye d^Alne, pp. 196» 197
et 304.

4. Cour féodale du Hainaut, Reg. n« 2S2, fol. 109 v«.



- 347 -

suite Henri d'Hamericourt ou d'Emméricourt, dont la fille
Marie épousa Jacques deMarnix, baron de Polies» seigneur de
Tholouse, mort après Tannée 1553. Pliilippe deMarnix^ qui
lui succéda, vit ses biens confisqués par le gouvernement du
roi Philippe II ; il mourut le 15 décembre 1598. Walbrechtde
Marnix^ fille de Jacques de Marnix, fut mise ensuite en pos-
session du fief deMonl-Sainte-Aldegonde (relief du ISnovembre
1599). Après sa mort, l'une des filles de Philippe de Marnix
ayant épousé Guillaume Olden Barneveld de Sloutenburg,
celui-ci se soumit au roi d'Espagne en 1623 et d'après les sli- .
pulations du traité de 1609, il put revendiquer cette sei- /
gneurie du chef de sa femme*. De 1655 à 1682, le domaine
de Mont-Sainte-Aldegonde resta en saisie et la gestion en fut
confiée à un bailli qui rendait comple à la cour souveraine de
Hainaut; il appartenail alors à messire Honoré Vanden Eynde.
Il passa plus lard à Alix de Lévin par le trépas de son frère,
Charles de Lévin, dit Jamars, arrivé le l^r juillet 1690*. Phi-
lippe-Louis le Boucq en fit Tacquisilion à la précédente (relief
du 4 mars 1701). François-Joseph le Boucq le releva le 17
juillet 1721; Philippe-Albert le Boucq, le 26 avril 1763, Domi-
nique-Alexandre le Boucq, le 7 juin 1777, el Charles-Léopold
le Boucq, le 5 février 1790*. — Au commencement du XV®
siècle, lalerre de Monl-Sainle-Aldegonde formait un fief ample
de la mouvance des comtes de Hainaut et se composail d'une
maison avecyeslre, 89 bonniers de terres, de prés et de pâtu-
rages, avec droit de terragesur46 bonniers2 journels de terres,
14 bonniersde bois appelés le bois de Chièvremonl, des cens,

1. Cartulalre de la cour féodale de Hainaut^ formé en 1566, fol. 89a.

a. il existe au dépôt des archives de l'État, à Mods, uq cartulalre des rentes et
droit de terrage dus à la seigneurie de Mont-Sainte-Aldegonde, renouvelé en 1626
par Luc le Mesnier, agent des aflaires de Messire Guillem del dea Bemevelt,
chevalier.

8. Dnbuisson, dans son Hîémoire manuscrit sur le Hainaut, fol. iSO, assure que la
terre de Mont-Sainte- Aldegonde fut vendue en engagère à Alix de Lévin pour la
somme de 2326 florins.

4. Registree aux aeiee des reliefs. Passim.



— 348 —

des rentes d'argent, d*avoine et de chapons * . I^s recettes
pour une année s'élevaient, en 1660-1661, à 2256 livres 4
sous en argent, plus 5 mnids 3 rasières de grains (valeur 115
livres 12 sous), 56 chapons (lU livres 8 sous), 6 poules et 2
fourches en pré. En 1666^ la ferme avec ses dépendances
était louée 1600 livres. Enfin^ lorsque Philippe le Boucq releva
ce fief, le 24 avril 1764, il comprenait 160 bonniers de terres,
6 bonniers de prairies, 7 bonniers de prés et 60 bonniers de
bois. — En 1172, l'abbaye de Bonne-Espérance reçut en don
de Jean et Wautier de Hanecueles des biens qu'ils tenaient
du chapitre de Saint- Germain à Mont-Sainte-Aldegonde % et
vers le même temps, trois personnages, Wiger d'Anderlues,
Régnier de Ressaie et Otton de Levai, y ajoutèrent d'autres
propriétés que les religieux conservèrent jusqu'à la suppres-
sion de leur communauté. Ces biens consistaient en 13 bon-
niers de terres, loués, en 1787, 121 florins'.— La dîme de ce
village, qui appartenait à Charles de Croix, chevalier, était
tenue en fief par Gérard de Provi, noble dame Jueta, sa mère,
et Anselme du Mont, qui la cédèrent en 1209, à l'abbaye
d'Aine avec le consentement de leur seigneur : ce qui fut ra-
tifié, en 1211-1218, par Nicolas, archidiacre et Jean III de
Bélhuae, évêque de Cambrai.

CULTE. — Mont-Sainte-Aldegonde était l'une des paroisses
qui devaient la bancroix, la cotisation etles mailles au monas-
tère de Lobbes. — Cette paroisse ne figure ni dans la liste
publiée par Jacques de Guise, ni dans les anciens pouillés, et
ce n'est que dans le calendrier ecclésiastiqtie de Cambray, pour
l'année 1 754, et dans VAlmanach ecclésiastique des Pays^Bas^
pour l'année 1779, qu'on la trouve mentionnée comme une
succursale de la paroisse qui avait son siège à Ressaix. — En
1 1 77, Hugues de Harvengt et son frère Robert concédèrent,
avec l'assen liment d'Alard, évèque de Cambrai, l'autel de Hont-



1. Cartulaire de la cour féodale de Hainaut^ formé en 1410, fol. 109 v«.

2. Car lulaire de V abbaye de BonneEtpêranu^ t. XII, loi. 270.
8. Chambre des eomptei^ n^ 46674.



- 349 —

Sainte-Aldegonde à l'abbaye de Bonne-Espérance. Mais en 1222,
Godefroid II de Condé, successeur de ce prélat, ayant contesté
aux religieux la donation des Harvengt, il fut décidé par ju-
gement arbitral que le patronat de cette église et de celle de
Ressaix devait appartenir à Tévôque diocésain ^ — Les reve-
nus de la fabrique n'atteignaient, en 1787, que la somme de
137 florins 15 sous 9 deniers*. — Les ducasses arrivent le
dimanche avant le 24 juin, et le dimanche qui suit le 8
septembre.

BIENFAISANCE. — La dotation de la table des pauvres con-
sistait, sur la fin du XVIII® siècle, en un revenu de 122 florins
7 sous 9 deniers.
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MessageSujet: Livre en ligne     A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg EmptyDim 26 Sep 2010 - 0:05

Intéressant ton post.
Pourrais-tu le tirer et le mettre à l'ordre du jour de la prochaine réunion.
La discussion fait déjà rage au 104.
En cause, les "tries du carroit". Cela ne te fait pas penser à cette traduction (de mon cru) les trieux du CARNOIS ?
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aricover
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MessageSujet: Re: A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg     A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg EmptyLun 27 Sep 2010 - 13:02

Très intéressant; dommage qu'il y ait des tas de mots bizarrement écrit.
J'ai essayé de trouver l'original sur Google books mais sans résultat.
Où as-tu donc trouvé cela ?
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Filsix
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MessageSujet: Re: A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg     A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg EmptyLun 27 Sep 2010 - 13:28

sur Archive.org de google

Tu as le lien en début de post
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MessageSujet: Re: A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg     A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg EmptyLun 27 Sep 2010 - 13:38

bonjour aricover ,
à mon humble avis ,les mots ne sont pas orthographié bizzarement , mais c'est plutôt l'évolution de la langues française qui , à fait que certains mots changes d'orthographe .

un exemples pas si lointain .

auparavant , l'ont disait étençonnement , aujourd'hui de plus en plus , ont dits étaiement
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MessageSujet: Re: A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg     A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg EmptyLun 27 Sep 2010 - 14:11

Oui mais pour mon post, il s'agit d'erreurs d'interprétation du programme utilisé lors du "scan" du livre
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MessageSujet: Re: A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg     A propos de Leval-Trahegnies, Epinois et Mont-Sainte-Aldeg EmptyLun 27 Sep 2010 - 16:01

Pour Janek,
Les mots sont bizarrement écrit, comme le précise Filsix, à cause du programme informatique qui interprète les mots.

Exemples:

…..ARCHÉOLOGIQUE os L'AXaOJrDISSSMSIfT JUDICIÀISS CBLAJEe-XjEieOI
Ceci n'est pas l'orthographe ancienne pour ....archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi.. mais bien des erreurs du programme.

non plus que:
Le bâtiment de rermitagë, fondé à une époque assez reculée, est devenu rhabitation d'un particulier…
Le bâtiment de l'ermitage,fondé à une époque assez reculée, est devenu l'habitation......

ni:
…. Car lulaire de V abbaye de BonneEtpêranu^ t. XII, ...
pour Cartulaire de l'abbaye de Bonne Espérance .....

ou
….. Chambre des eomptei^ n^ 46674.
….. Chambre des comptes n° 46674

Et il y a encore un tas d'exemples de ce genre.
Cordialement



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